lundi 13 mai 2019

La permaculture se pratique à la main

Les outils manuels coûte moins cher que la mécanisation


La quasi-totalité des maraîchers professionnels utilise aujourd’hui des engins à moteur thermique. C’est sur ces engins mécanisés qu’a porté l’essentiel de l’effort de recherche depuis plus d’un siècle. Les outils manuels, quant à eux - pelles, râteau, fourches… sont bien connus et éprouvés depuis l’antiquité : les Gaulois disposaient des mêmes outils que nous, hormis le tournevis !
De cette façon, avec nos outils, les agriculteurs (trices) peuvent réussir à moindre coûts.
Voyons quels sont les besoins en outillage :
• La campagnole, elle permet d’aérer la terre sans la retourner. De cette façon, les vers de terre ne sont pas tués et peuvent continuer à enrichir la terre par leurs déjections. Le mode de culture sur planches permanentes plates dispose enfin d’un outil tout à la fois très simple, solide, économique et vraiment, vraiment efficace. Tous ceux qui l’ont vu en action ont été surpris. (Voir la vidéo en commentaire)
• Le semoir, sa largeur de 40 cm permet de semer jusqu’à six rangs de graines et d’y mettre toutes les graines compagnons qui vont donc pousser ensemble en harmonie. Il peut donc sur une planche de 80 cm y avoir jusqu’à 12 rangs de culture. Ce qui est rentable à tout point de vue.
• Le presse-mottes, il permet de préparer les semis sans avoir à acheter des godets. . (voir les photos en commentaire).
• Plaques gabarit de repiquage : nous avons observé que la régularité du positionnement des plants lors de leur repiquage est essentielle pour plusieurs raisons : un excellent positionnement, en quinconce, permet d’implanter davantage de plants. Ceci est parti d’un constat : sur une planche de 80 cm de large, il était possible d’implanter de 5 à 7 rangs de mâche, selon les soins apportés… Passer de 5 à 7 rangs représente un gain de productivité de 40 % ! De plus, la régularité des rangs facilite la rapidité du désherbage avec une binette. Il y a donc différentes plaques gabarits qui se révèlent tout à la fois très simples à fabriquer et utiliser et redoutablement efficaces. En un geste, nous creusons une douzaine de trous dans lesquels il n’y a plus qu’à poser les minies mottes. Le gain est double : précision du travail et rapidité d’exécution. Les plaques peuvent également servir à marquer des trous pour des semis parfaitement réguliers.. (voir les photos en commentaire).
• Les plantoirs à garde, ils remplissent un double usage : servir de jauge 14 de profondeur, et creuser une cuvette qui permet à l’eau des premiers arrosages de rester au pied du plant. Ceci est particulièrement utile pour des plants repiqués sur des billons ou des buttes permanentes, sur lesquels l’eau d’arrosage a tendance à s’écouler le long de la pente (voir les photos en commentaire).
• Différentes formes d’outils pour différents usages : les serpettes, couteau à récolter, de vieilles houes que nous rétrécissons, un hachoir de boucher pour hacher les paillages... permettent de constituer une « boite à outils » du jardinier-maraîcher pour un budget minime... et sans recours aux énergies fossiles !
• Les binettes (voir les photos en commentaire).
• Le paroir du sabotier, il permet de bien préparer les manches d’outils.
• Le hache paille, en fait c’est un hachoir de boucher qui permet de couper la paille en petits morceaux pour plusieurs usages.
• La faux, elle remplace la débrousailleuse mécanique et est très efficace.
Reste les outils un peu plus sophistiqués :
• La déchiqueteuse à bois, elle permet de faire des préparations de bois pour faire des paillages qui maintiendront l’humidité entre les planches maraichères pour une récolte plus rapide et qui limite la venue de mauvaises herbes.
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